Projet de pisciculture soutenu par l’AFI

Projet

En 2020, l’asbl SOPACO (Solidarité Paysanne pour l’Agriculture et la Construction) a demandé à l’AFI et obtenu un subside de 9.415 US Dollars pour initier un projet de pisciculture dans la périphérie de la ville de Kindu en République Démocratique du Congo.

L’AFI avait déjà financé le premier projet de la SOPACO en 2000 en milieu rural au Maniema, une province très enclavée à 1.500 km de la capitale. Une autre asbl avait repris les aides ensuite. L’AFI a repris son soutien en 2020. La SOPACO a réalisé des projets dans les domaines suivants: la fabrication de tuiles pour remplacer les toits de paille, l’aménagement de sources, l’alphabétisation des femmes, la réfection de ponts, la fabrication de bancs pour les écoles et le crédit rotatif pour les femmes veuves de guerre.

L’originalité de l’association consiste en une équipe de Coordination assez forte comprenant des techniciens de Développement Rural et surtout des équipes « d’ouvriers spécialisés », tuiliers et fontainiers, formés sur le tas et très expérimentés.

Cette capacité technique permanente se double d’une approche communautaire originale. Les habitants intéressés au développement de leur village ont été regroupés en Organisation de Base (OB) regroupant en moyenne 30 membres en une sorte de petite coopérative.

Pour ce projet-ci, la population, consultée par l’intermédiaire des Organisations de Base (OB), a exprimé le désir de perfectionner les techniques de pisciculture.

En effet, dans la pisciculture traditionnelle, on mélange les espèces de poissons qui finissent par se manger les uns les autres alors que l’ONG SOPACO applique la « monoculture ». Les poissons sont nourris par le compost et le son de riz contrairement à la tradition. Et enfin, l’application moderne de « moines » (dispositifs permettant de régler le niveau des étangs) et de tamis empêche la fuite des poissons au moment de vider l’étang qui aura été aménager préalablement avec l’aide de la population.

La différence de production est grande car les étangs modernes produisent 5 à 10 fois plus que les étangs des paysans donc, si les paysans peuvent produire 100 kg, les étangs modernes devraient produire 500 kg.

L’action a commencé en septembre 2020. Le terrain a été acheté, 3 étangs ont été aménagés par la population sous la direction de technicien de l’Université. Ils ont été ensuite ensemencés d’alevins. Après 8 mois, a commencé la vidange des étangs et la collecte des poissons devenus adultes. 1,2 tonne, 1 tonne et 1,5 tonnes de poissons ont été récoltées dans les 3 étangs soit 3,7 tonnes au total.
Voici quelques photos.

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